Prix du Patrimoine

La MRC de la Jacques-Cartier a lancé en janvier dernier un appel de candidatures pour la 10e édition des Prix du Patrimoine. Remis tous les deux ans en collaboration avec Culture Capitale Nationale et Chaudière-Appalaches, ces prix honorent des individus ou organisations qui perpétuent de manière respectueuse et inventive les valeurs patrimoniales. Nous sommes heureux de vous annoncer que nous allons soumettre la candidature de notre série de baladodiffusion « Sainte-Brigitte-de-Laval : une histoire vivante » dans la catégorie Interprétation et diffusion. Cette catégorie est consacrée à une action, objet ou activité qui rend accessible un patrimoine dans son milieu ou encore, diffusion d’un patrimoine donné par le biais d’une approche classique ou innovante.

Prix Léonidas-Bélanger

Nous sommes également très fiers de présenter la candidature de notre série pour le prix Léonidas-Bélanger 2024, volet Publications. Le prix Léonidas-Bélanger, ainsi nommé en l’honneur de celui qui fut président de la Société historique du Saguenay pendant près de vingt ans, est destiné aux sociétés d’histoire, de patrimoine et de généalogie et vise à reconnaître le travail exceptionnel de ces sociétés auprès la population de leur milieu. Il est remis les années paires et doit mettre en valeur l’excellence d’une publication réalisée par une société membre de la Fédération Histoire Québec.

Je vous invite à lire sur l’histoire de cet homme exceptionnel. Souhaitons-nous bonne chance !

Nom de la nouvelle école primaire de Sainte-Brigitte-de-Laval

L’automne dernier, avec le soutien de la Ville de Sainte-Brigitte-de-Laval par résolution favorable votée au conseil municipal, la Société d’histoire a proposé lors d’un concours ouvert à tous par le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, de soumettre un nom significatif pour la nouvelle école qui est présentement en construction. Notre proposition était celui de Marie-Ursule Sanschagrin.

Qui est Marie-Ursule Sanschagrin ?

En 1944, cette religieuse américaine, dont le père Joseph Hilarion Sanschagrin est né à Sainte-Brigitte-de-Laval, débarque au Québec pour renouer avec ses origines et s’immerger dans la culture canadienne-française. Le fruit de son expérience se matérialise par l’écriture d’une monographie sur Sainte-Brigitte-de-Laval qui est encore aujourd’hui considérée par les spécialistes, plus de 70 ans après sa publication, comme une étude historique précieuse.

Ses enquêtes ethnographiques au sein de cette population forment la matière de sa thèse de doctorat Le folklore des Lavalois, « la première en folklore » à l’université Laval. En avril 1951, son ouvrage Civilisation traditionnelle des Lavalois est le premier livre édité par les Presses de l’Université Laval. Son livre sera récompensé par le Conseil canadien des recherches en sciences sociales et elle ira étudier le folklore à La Sorbonne après avoir obtenu la prestigieuse bourse Fullbright.

Un refus du Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries

La Société d’histoire tenait à vous informer que malgré nos efforts pour présenter un dossier bien étoffé et l’appui des gens, le nom n’a pas été sélectionné. Le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries tient à mentionner qu’il reconnaît toutefois l’apport considérable de Marie-Ursule Sanschagrin pour Sainte-Brigitte-de-Laval.

Le comité responsable des concours pour le choix des noms de nouvelles écoles a établi que le nom retenu doit notamment être intemporel, excluant ainsi toute référence historique. Ce critère a également été pris en compte lors du précédent concours pour trouver un nom aux nouvelles écoles primaires de Charlesbourg et de Beauport. Toutefois, la direction de l’école pourrait proposer une démarche au conseil d’établissement de l’école du Trivent afin qu’un espace de lecture porte le nom de Marie-Ursule Sanschagrin, en reconnaissance à son engagement exceptionnel pour la ville de Sainte-Brigitte-de-Laval. On pourrait ainsi perpétuer son héritage et valoriser son impact positif sur la communauté.

La Société d’histoire a préféré refuser l’offre, attendant qu’une possibilité plus intéressante se présente dans notre ville.